Africa50 et le gouvernement de Madagascar catalysent les investissements dans les infrastructures lors de l'Assemblée Générale des Actionnaires à Tananarive
Tananarive, Madagascar – Le 27 septembre 2024 - Africa50 et le gouvernement de la République de Madagascar ont réuni des leaders mondiaux, des investisseurs à impact, des décideurs politiques, des développeurs de projet et les actionnaires d’Africa50 à Tananarive afin de définir une feuille de route permettant d’obtenir les capitaux et la collaboration nécessaires en vue de combler le déficit d'infrastructures en Afrique.
L'événement a tiré parti de l’intérêt croissant que suscite le secteur des infrastructures en Afrique, la classe d'actifs devenant plus attrayante pour les investisseurs à la recherche de projets bancables, d'impact et de rendements. Diverses opportunités d'investissement inexploitées en Afrique et à Madagascar – un pays doté d'un potentiel hydroélectrique de 7,8 GW et d'une forte capacité éolienne et solaire, ainsi que des partenariats public-privé (PPP) qui stimulent la croissance verte, ont été présentés.
Dans son discours présidentiel, S.E. Andry Rajoelina, Président de la République de Madagascar, a souligné le rôle de la collaboration régionale et internationale pour construire un pipeline de projets d'énergie renouvelable à Madagascar et en Afrique : “Pour réaliser sa transformation économique, Madagascar a besoin de l’appui des partenaires internationaux. Des institutions comme Africa50 sont cruciales dans ce processus, en assurant le financement et le soutien nécessaires pour construire un avenir meilleur”.
Hon. Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, Ministre de l'Economie et des Finances de la République de Madagascar, a exhorté les investisseurs à redoubler d'efforts pour développer à grande échelle des infrastructures durables en Afrique, en soulignant les réformes qui façonnent les secteurs stratégiques de l'économie malgache, telles que l'exploitation minière durable, la logistique, les énergies renouvelables, les télécommunications et l'agriculture. Hon. Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a précisé : “Les réformes récentes menées par notre gouvernement, notamment le nouveau code minier, le nouveau code des investissements et la nouvelle réglementation de la gestion des investissements publics, aideront à renforcer un environnement de plus en plus attractif et sécurisant pour les investisseurs”.
Dr. Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement (BAD) et Président du Conseil d'administration d'Africa50, a rendu hommage à Madagascar et à l'ambition du gouvernement de favoriser le développement d’infrastructures résilientes au climat, exprimant son optimisme quant au rôle croissant de l'hydroélectricité dans la diversification du mix énergétique du pays : “Une fois que la centrale hydroélectrique de Volobe de 120 MW à Madagascar sera achevée, elle augmentera de 20 % la capacité de production d’électricité dans le pays et fournira une énergie fiable et abordable à plus de 2 millions de citoyens”.
Au cours de la cérémonie, l’Agence américaine de financement pour le développement international (DFC) a approuvé le financement de l'assistance technique pour soutenir le développement de ce projet hydroélectrique novateur. L'Union européenne a également signé une lettre d'intention concernant l’octroi de prêts à des conditions préférentielles pour le projet. Ces deux engagements importants, annoncés en marge de l’Assemblée Générale des Actionnaires, sont essentiels pour accélérer le développement du projet et parvenir plus rapidement à la clôture financière.
Dr. Victoria Kwakwa, Vice-présidente régionale pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe de la Banque mondiale, a déclaré dans un message vidéo : “Volobe est sur le point de jouer un rôle transformateur en réduisant le coût de l'énergie et en contribuant à la stabilité globale du secteur énergétique à Madagascar. La Banque mondiale est prête à collaborer avec l'État malgache, Africa50, la Société financière internationale (SFI) et d'autres partenaires pour faire en sorte que le projet non seulement se concrétise, mais serve aussi de catalyseur pour un développement économique plus large”.
M. Alain Ebobissé, Directeur général d'Africa50, a présenté les étapes franchies par le Groupe depuis la dernière Assemblée Générale des Actionnaires, notamment plusieurs "premières en Afrique : le succès de la première clôture du Fonds d'accélération pour les infrastructures (IAF) qui a permis de réunir 222,5 millions USD auprès d’investisseurs principalement africains ; le premier partenariat public-privé (PPP) d’Afrique portant sur des lignes de transport d’électricité au Kenya et la première transaction de recyclage d'actifs du continent avec la Gambie, concernant le pont de la Sénégambie”.
Le portefeuille d'Africa50 comprend 25 projets transformateurs à travers 28 pays, représentant une valeur totale supérieure à 8 milliards USD dans les domaines des transports, de l'énergie, des infrastructures numériques, de l'éducation et des soins de santé.
Alain Ebobissé a précisé : “En tant qu'organisation, nous œuvrons à remplir notre mandat : développer des infrastructures bancables, accélérer les investissements dans les infrastructures et mobiliser des capitaux pour l’Afrique et la croissance mondiale. Nous sommes un partenaire à long terme de nos gouvernements et du secteur privé pour combler l'important déficit de financement des infrastructures sur le continent et soutenir de manière décisive leurs plans de développement économique”.
Au cours d'une table ronde sur le thème “Le rôle du gaz naturel dans la transition énergétique, y compris les combustibles de cuisson propre”, les intervenants ont abordé le rôle important que joue le gaz naturel en tant que combustible de transition pour donner aux pays africains la marge de manœuvre budgétaire nécessaire afin d’investir dans les technologies renouvelables qui améliorent la productivité et le bien-être. La discussion a également porté sur le gaz naturel comme alternative efficace aux combustibles de cuisson traditionnels tels que le charbon de bois, le kérosène et le bois, qui aggravent la déforestation, augmentent les émissions de gaz à effet de serre et produisent des fumées nocives.
M. Lewnis Boudaoui, Directeur principal pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, Opérations du secteur public, Fonds de l’OPEP pour le développement international, a affirmé : “Le secteur privé est absolument essentiel. La dernière chose que nous voulons faire est de financer des infrastructures qui ne sont pas durables. Le secteur privé doit être impliqué pour que les initiatives de cuisson propre soient financièrement viables”.
Démontrant clairement leur volonté d'agir, Africa50, la BAD, le Fonds de l'OPEP pour le développement international et le gouvernement de Madagascar ont signé une lettre d'intention visant à augmenter la capacité de production de bioéthanol à Madagascar – une étape importante pour faire de la cuisson propre et sûre une réalité pour des millions de personnes à travers le pays. Les partenaires comptent soutenir l'adoption de ce combustible de cuisson propre par la construction et l'amélioration des infrastructures de production ainsi que le renforcement des chaînes d'approvisionnement afin d'augmenter la capacité de distribution en aval et de faciliter l'accessibilité et la disponibilité pour les consommateurs.
Fin
Notes aux rédacteurs
Crédit photo : Africa50
Description : Photo de groupe lors de la cérémonie d'ouverture
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A propos d’Africa50
Africa50 est un investisseur et gestionnaire d’actifs panafricain dans les infrastructures créé par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement (BAD), dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. A ce jour, Africa50 compte 35 actionnaires, dont 32 pays africains, la BAD, la Banque des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Bank Al-Maghrib. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : africa50.com.
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Nana Boakye-Yiadom
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigéria (FSN). Présente dans 41 pays africains et disposant d’un bureau de représentation au Japon, la Banque africaine de développement contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 pays membres régionaux.
Pour plus d’informations : www.afdb.org
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À propos du Fonds OPEP
Le Fonds OPEP pour le développement international est la seule institution de développement mandatée au niveau mondial qui fournit des financements des pays membres aux pays non membres exclusivement. L’organisation travaille en coopération avec les pays en développement partenaires et la communauté internationale du développement pour stimuler la croissance économique et le progrès social dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde entier. Créé en 1976, le Fonds OPEP a, à ce jour, engagé environ 27 milliards USD dans des projets de développement dans plus de 125 pays, pour un coût total estimé à plus de 200 milliards USD.
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Catégorie: Communiqués de presse